Dans Vers l'avenir et la Dernière Heure le 3 mars


ICDI : Marique persiste et nuance

Source: lavenir



B.W.



PONT-DE-LOUP - Jean-Pierre Marique réagit aux menaces des dirigeants de l’ICDI. Il
renchérit en prônant des alternatives au remplacement du four.

Attaqué sur sa déontologie, et même menacé de révocation par les responsables de
l’ICDI, Jean-Pierre Marique (MR), lui-même membre du conseil d’administration de
l’intercommunale, n’a pas baissé les armes. Il vient d’envoyer un courrier au président,
Gérard Monseux, et au directeur, Olivier Bouchat, où il s’exprime à nouveau sur sa position
par rapport au remplacement du four n° 3, à Pont-de-Loup.

Il reconnaît avoir dénoncé l’« instrumentalisation du personnel et la stratégie du chantage
à travers le choix arbitraire entre la construction du nouveau four et un éventuel bain
de sang social ». Évidemment, poursuit-il, personne n’imagine que la direction ait
donné des consignes au personnel ou à ses représentants. Il s’agit, explique-t-il, d’une
instrumentalisation « plus subtile » : la dramatisation qui consiste à n’accepter de comparer
la solution prônée par la majorité du CA – soit deux fours en fonction – au seul arrêt rapide
et total des installations, « une hypothèse que chacun sait irréaliste » et qui n’est soutenue
par personne. Et ce, regrette Marique, en refusant toute analyse de l’hypothèse intermédiaire
du maintien en fonction d’un seul four. Une option qui, pour l’administrateur réformateur,
ne signifie pas de conséquences néfastes pour l’emploi : « les déchets devront toujours être
collectés et traités, quelle que soit la méthode retenue pour leur élimination ».





Anticiper l’avenir

Jean-Pierre Marique va plus loin : pour lui, c’est s’obstiner à n’envisager qu’une solution
qui, à terme, fait courir un danger à l’emploi. Car, fait-il remarquer, que représentent 55 000
ou 110 000 tonnes de capacité par rapport aux unités de traitement mastodontes de 300 000
et 400 000 tonnes les plus proches, surtout dans le contexte de surcapacité de traitement
annoncé ? « Ne serait-il pas plus utile de nous inscrire le plus vite possible dans la voie des
alternatives et, ainsi, d’anticiper l’avenir ? Notre région regorge d’exemples où faire ce
qu’on a toujours fait a engendré souffrance, chômage de masse et désastres sociaux ». Et de
citer le bon exemple de l’aéropole où les succès s’accumulent.

Glissant encore au passage que le ministre Philippe Henry (Écolo) le rejoint sur sa vision des
choses, Marique conclut fermement en contestant avoir transgressé les règles déontologiques.
« Sauf à considérer que la déontologie interdirait l’expression d’avis contradictoires »…¦

B.W.

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Date: 23/02/2012
Section: REGION
Sous Section: CHARLEROI
source: la DH

“Je n’ai pas de leçon à recevoir”

Jean-Pierre Marique ne compte pas se laisser impressionner par l’ICDI

Jean-Pierre Marique qui n’avait visiblement pas eu le temps de relever son courrier, ce matin, a appris la nouvelle de vive voix. Le chef de file du MR d’Aiseau-Presles a immédiatement réagi : “Quand je parle d’instrumentalisation, je ne dis pas qu’on a donné un ordre au personnel. Mais qu’en expliquant que ce sera deux fours ou rien, c’est menacer les employés et les pouvoirs locaux”.

Concernant la grève l’édile précise : “Je n’ai pas eu la naïveté de croire que les responsables de l’ICDI ont participé à l’Assemblée Générale. Mais la seule idée des pertes d’emplois suffit à influencer le personnel. La Région connaît trop bien cette situation et la moindre évocation d’une fermeture peut affoler les foules.”

Or, d’après le responsable politique, l’utilisation d’un seul four n’aurait pas de répercussion sur les emplois puisque la masse de travail resterait la même. Il a également tenu à clarifier un point : “Il ne faut pas confondre le droit d’expression et le droit de réserve. Il n’y a pas de secret dans cette affaire. D’autant, qu’en septembre dernier, ce sont les responsables de l’ICDI qui ont annoncé dans la presse que ce serait deux fours ou zéro. Le Conseil d’administration n’avait pas été mis au courant de cette démarche. Je n’ai pas de leçon à recevoir à ce niveau-là. La déontologie ne veut pas dire qu’on a le droit de se taire”.

J. De.

Jean-Pierre Marique répond au courrier de l’ICDI.D.R.


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