Riverains de L'ICDI

Nous avons déjà exprimé notre "perplexité" pour les fumées émises le 2 octobre, par contre nous pouvons comprendre l'explication fournie pour expliquer le bruit plus intense et les puissantes odeurs nauséabondes accompagnant les travaux d'entretien du four 2:   "Durant l’entretien, des travaux d’aspiration sont réalisées au niveau de sas, trémies,…qui expliquent les bruits d’aspiration. Bien qu’aucun texte ne réglemente ces travaux, nous avons mis en place, en interne, une procédure afin de minimiser ces nuisances (respect d’un horaire stricte et d’une zone d’emplacement des véhicules de nettoyage du côté interne du site). Durant les périodes d’entretien, l’installation étant à l’arrêt,   nous ne pouvons traiter la totalité des déchets collectés sur la zone ICDI ; on est donc amenés à réexpédier vers une intercommunale ‘sœur’ le surplus. Pour ce, nous rechargeons au bull les déchets non incinérés dans des semi-remorques que nous expédions à l’extérieur.

Ce 2 octobre avant 20h,  plusieurs riverains ont observé de belles volutes de fumées à  l'ancienne cheminée... à 21h 5' ce n'était pas encore terminé! L'icdi explique: "Concernant ce 2 octobre, les enregistrements ne montrent   aucun by-pass  vers l’ancienne cheminée ; de même  la sonde de température ne présente aucune élévation .   Ce jour, seul le four 3 était en fonctionnement. Le four 2 était et est toujours  en période d’entretien et ce jusque normalement le 14/10/2013. Au moment  des observations, la société de nettoyage industriel effectuait notamment un  sablage des installations de la ligne 2. Durant cette période, le ventilateur de tirage intermédiaire et final de la ligne 2  sont à l’arrêt, un camion aspirateur récupère le sable mais effectivement il se peut que l’on observe à la cheminée by-pass l’air comprimé utilisé lors de cette manipulations et les traces de sable par  tirage naturel de la cheminée. C’est  la seule explication  que

Ce  2 octobre 20h , il fait encore doux, quelques très proches riverains de l'incinérateur de l'icdi sortis sur le pas de leur porte font un brin de causette... Ils imaginent prendre un bol d'air en toute convivialité entre voisins ... l'icdi en a décidé autrement: l'ancienne cheminée fume encore! La conversation se prolonge: 20h20, encore et encore de la fumée Dégoûtés, ils s' abritent à l'intérieur! A 21h, un coup d'oeil vers l'ancienne cheminée: sans contestation possible, elle fume toujours! A combien de " minutes"  l'icdi estimera-t-elle ce by-pass de plus subi par les riverains?   Nous attendons des nouvelles du personnel d'encadrement de "notre" incinérateur.

"... concernant notre intervention de ce WE, je vous confirme que les gaz et les vapeurs d’eau seront émises dans un premier temps par la cheminée by-pass ou ancienne cheminée. Lors des phases de démarrage, les températures présentes dans les lignes de traitement  ne nous permettent pas de passer dès le départ dans tous les systèmes présents  et ce afin de protéger ces derniers ( risque de cartonnage des manches, de destruction des catalyseurs,…); en effet la dédiox demande une température de passage de minimum +/- 220°C et la dédiox  de +/- 140°C. Habituellement et lors d’un démarrage traditionnel ( c.à.d. sans cuisson de réfractaires) nous passons par le laveur humide ; dans ce cas ci,  le début du démarrage ne le permettra pas. En effet, la montée de température aux brûleurs dure traditionnellement 8h, le volume de gaz émis nous permet  d’utiliser le ventilateur de tirage final (qui permet de passer au travers du laveur humide) même à son talon minimal de régulation ; da

L'émission de fumées bien noires à la  nouvelle  cheminée avaient inquiété les riverains, Voici l'explication reçue d'un membre du personnel d'encadrement de l'UVE, en clair de l'incinérateur et de ses annexes:   " Pour le by-pass du 6/09, j’insiste sur le fait qu’il s’agissait bien d’un déclenchement électrique Ores et que donc dans de telles conditions toutes les installations et  les filtres y compris ne sont plus alimentés en courant et sont donc by-passés." Des incompréhensions persistent chez les riverains, des questions seront posées de vive voix lors du comité d'accompagnement prévu pour janvier prochain.