ICDI: INFO/ENTRETIEN du 21 et 22/9

"... concernant notre intervention de ce WE, je vous confirme que les gaz et les vapeurs d’eau seront émises dans un premier temps par la cheminée by-pass ou ancienne cheminée.

Lors des phases de démarrage, les températures présentes dans les lignes de traitement  ne nous permettent pas de passer dès le départ dans tous les systèmes présents  et ce afin de protéger ces derniers ( risque de cartonnage des manches, de destruction des catalyseurs,…); en effet la dédiox demande une température de passage de minimum +/- 220°C et la dédiox  de +/- 140°C.

Habituellement et lors d’un démarrage traditionnel ( c.à.d. sans cuisson de réfractaires) nous passons par le laveur humide ; dans ce cas ci,  le début du démarrage ne le permettra pas.

En effet, la montée de température aux brûleurs dure traditionnellement 8h, le volume de gaz émis nous permet  d’utiliser le ventilateur de tirage final (qui permet de passer au travers du laveur humide) même à son talon minimal de régulation ; dans ce cas précis, la montée va durer 72h, le volume faible de gaz émis ne pourra être réguler que par le ventilateur de tirage intermédiaire. Par contre dès que les conditions le permettront nous poursuivrons la suite de la montée et du séchage dans le laveur humide.

J’insiste également que le réfractaire que nous séchons est du nouveau réfractaire et donc vierge de tous polluants ; que nous avons également durant cette période d’entretien procéder à un nettoyage complet de la cellule, de la chambre de postcombustion, des trémies, FAM, dénox, à un sablage de la chaudière et de l’électrofiltre et donc réduit plus que significativement tout présence de suies, cendres volantes,.. dans les équipements . De plus, même dans l’hypothèse où ces derniers ( organiques) étaient présents, leur passage par toutes les phases de température lors de l’arrêt aurait provoqué leur destruction.

 Au niveau du laveur humide, je tiens également  à vous rappeler que son spectre d’action sont les acides et les dioxydes de soufre et n’a aucune action sur les organiques. Par contre, l’électrofiltre sera en service, il agira sur les poussières et les métaux lourds particulaires éventuellement présents.

D’un point de vue purement législatif, je vous confirme que cette opération ne dérogera en rien en nos obligations."