ICDI: POLLUTION... INDISPENSABLE!
DE
1978 à 1995, chaque " ligne" de l’installation comportait :
Un
four, un électro-filtre et la vieille cheminée.
La
filtration était limitée à un dépoussiérage sans traitement chimique.
En
1995, on a ajouté les laveurs humides (traitant notamment les métaux lourds) et
la nouvelle cheminée.
En
2000, on a ajouté le traitement des dioxines (DEDIOX) et des NOX, ainsi que les
points de prélèvement pour contrôles, sur la nouvelle cheminée.
L’installation est
donc actuellement constituée schématiquement de la manière suivante :
FOUR – ELECTROFILTRE
- LAV HUMIDES – DEDIOX - NOUV CHEMINEE – PRELEVEMENTS.
En fonctionnement
normal, la vielle cheminée est donc hors service.
En cas de problème,
panne, déclenchement, de nombreux outils peuvent s’arrêter (pompes…)
MAIS LES FOURS RESTENT REMPLIS DE DECHETS EN COMBUSTION qui continuent à émettre des gaz qui doivent bien être évacués. Sinon, l’installation monterait en pression et risquerait de céder là où elle est le plus fragile, c'est-à-dire dans les laveurs humides et DEDIOX qui comportent des parties en matière synthétique.
MAIS LES FOURS RESTENT REMPLIS DE DECHETS EN COMBUSTION qui continuent à émettre des gaz qui doivent bien être évacués. Sinon, l’installation monterait en pression et risquerait de céder là où elle est le plus fragile, c'est-à-dire dans les laveurs humides et DEDIOX qui comportent des parties en matière synthétique.
Pour protéger cette
partie de l’installation des surpressions, un by-pass situé entre les
électro-filtres et les laveurs humides permet de dévier les gaz vers L’ANCIENNE
CHEMINEE et donc d’isoler le circuit (laveurs et DEDIOX) qui mène à la
nouvelle.
Dans ce cas,
l’installation fonctionne dans les conditions polluantes d’avant 1995, avec les
seuls électro-filtres, et sans contrôles des émissions. Il s’agit donc d’une
mesure de sécurité dont la fréquence et la durée sont limitées au temps nécessaire
à la vidange des déchets présents dans les fours. L’alimentation des fours est évidemment
interrompue.
En clair, il n'y a
pas de possibilité technique d’éviter le by-pass en cas de problème.
Encore faut-il qu’il n’y ait pas d’abus dans le recours au by-pass.
C’est la raison pour laquelle, JP Marique avait demandé et obtenu de Michel Foret (ministre de l'environnement de l'époque), l’installation d’un mouchard thermique dans l’ancienne cheminée.
Encore faut-il qu’il n’y ait pas d’abus dans le recours au by-pass.
C’est la raison pour laquelle, JP Marique avait demandé et obtenu de Michel Foret (ministre de l'environnement de l'époque), l’installation d’un mouchard thermique dans l’ancienne cheminée.
Ce mouchard permet
d’enregistrer les périodes d’utilisation de l’ancienne cheminée.
Reste le problème de
l’état de la vielle cheminée en béton qui a l’âge de l’installation.
Plusieurs hypothèses
ont été émises, s’il fallait l‘abattre:
1- Diriger les gaz
pollués vers un orifice situé plus bas que les 58 mètres actuels.
MAUVAISE IDEE car
les gaz pollués seraient relâchés plus bas et la dispersion serait encore
diminuée.
2- Diriger les gaz
pollués vers le 3° tube non utilisé de la nouvelle cheminée.
SOLUTION POSSIBLE,
MAIS qui rendrait l’usage du by-pass très peu visible.
La seconde solution
est donc envisageable MAIS elle implique encore plus l’intérêt d’obtenir la
publication en temps réel des relevés du mouchard thermique afin que chacun
puisse visualiser l’utilisation du by-pass.
Tout ceci montre,
une fois de plus qu’UNE TELLE INSTALLATION N'A
PAS SA PLACE AU MILIEU DE LA POPULATION!
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