NON AU NOUVEAU FOUR!

Ce vendredi 28/12/2012 Vers l'Avenir publie la position du MR d'Aiseau-Presles.

Jean-Pierre Marique MR et aussi représentant des riverains au comité d'accompagnement de l'icdi a toujours soutenu le désengagement de l'incinération sur le site de Pont de Loup.   

AISEAU-PRESLES - Les libéraux plaident l’analyse objective du dossier. Et donnent leurs arguments contre le nouveau four 3 à l’incinérateur de l’ICDI.

La toute récente prise de position du ministre wallon Philippe Henry (Écolo) en défaveur du remplacement du four n°3 à l’incinérateur ICDI de Pont-de-Loup n’a pas manqué de provoquer des réactions. Parmi celles-ci, le rappel de la volonté du groupe MR au Conseil communal aiseau-preslois de s’opposer également à la remise à neuf de ce four n°3.

«Depuis que le dossier est sur la table, depuis la fin 2007, le MR d’Aiseau-Presles n’a cessé de dénoncer la vision de l’ICDI qui se limite à ce seul scénario de maintien de deux lignes d’incinération », entament Jean-Pierre Marique et Samy Sidis, dans un communiqué par lequel ils développent leur argumentaire et réfutent les affirmations les plus récurrentes dans ce dossier : «Le rapport de février 2012 du bureau d’étude IBH, choisi par l’ICDI elle-même, précise clairement que le fonctionnement en continu du four n°2 implique le maintien de l’entièreté du personnel. Il n’y a donc aucun risque pour l’emploi à ne pas remplacer le four n°3! ».

«Il y a par contre un risque évident de pollution et de santé publique si le désengagement progressif de Pont-de-Loup, initié en 2003 par le ministre Michel Foret, n’était pas poursuivi », enchaînent-ils.

La question de l’augmentation des coûts de traitement des déchets en cas de non-renouvellement du four n°3 est également évoquée et aussitôt balayée : «En ne conservant que les 55 000 tonnes incinérées par le four n°2 et en externalisant l’excédent, chaque tonne gagnée réduira la facture. Cette réduction du tonnage peut passer par l’instauration des poubelles à puce et par la biométhanisation des déchets fermentescibles ». Les Réformateurs aiseau-preslois rappellent aussi que ne pas rénover le four n°3, c’est avant tout réaliser l’économie immédiate des 50 millions€ nécessaires à ce chantier.

«Quant aux déchets en excédent, ils pourraient être traités par les incinérateurs de Thumaide ou Herstal, qui ne sont pas actuellement à 100 % de leurs capacités. Sans oublier que les installations d’Herstal peuvent être atteintes par voie d’eau », poursuivent Sidis et Marique qui concluent : «Notre position n’est pas idéologique mais résulte d’une analyse objective du dossier. Analyse qui nous a pourtant valu, par ailleurs, injures et menaces, allant jusqu’à la menace de nous exclure de force du CA de l’ICDI… ».