Ph Knaepen, fan de l'icdi ...
la défend bec et ongles.
Notre dernier courriel a suscité ces commentaires...
"...
Je me réjouis que vous acceptiez de donner raison à certaines de mes observations.
Pour le reste, je vous confirme que la décision du Ministre Foret du 30 juillet 2003 était bien conditionnée à « la mise en œuvre de l’UVE du Parc Environnemental de Mons Hainaut (PEMH) ».
Il est donc bien fait mention d’une « Unité de Valorisation Energétique » ayant pour objet l’incinération avec production d’énergie électrique contrairement à ce que vous évoquez.
Cette condition n’ayant pas été rencontrée, la décision n’emporte dès lors aucun effet sur la capacité autorisée pour l’UVE de l’ICDI.
Par ailleurs, je vous confirme aussi qu’environ 100.000 habitants sont déjà aujourd’hui couverts par le système de collecte par poubelles à puces dont ma commune qui y est passée au premier janvier de cette année.
On peut se féliciter de la vitesse avec laquelle l’intercommunale a implémenté ce type de collecte alors que certaines intercommunales ont mis une dizaine d’années pour y passer.
Il n’y a pas non plus de « manque d’ambition » dans le chef de l’intercommunale qui envisage d’installer les conteneurs à puce dans l’ensemble de la couronne plus rurale de son territoire.
Cependant, il faut se rendre compte que ce système n’est pas adapté pour des habitats densément peuplés. A ce sujet, j’ai récemment lu que la ville de Liège avait décidé de ne pas installer ce type de système de collecte.
Le principe de la taxation implique également que les habitants d’une même commune ne soit pas discriminés par rapport à des modes de collecte différents au sein d’une même entité.
Ceci n’empêche pas l’intercommunale de réfléchir à d’autres alternatives dont les conteneurs collectifs.
Cela étant, pour estimer son gisement de déchets résiduels à traiter, l’intercommunale a bien pris en considération la possibilité de collecter la fraction organique sur l’ensemble de sa zone avec une collecte par sac biodégradable dans les communes où le système de poubelles à puce n’est pas adapté.
Je pense que votre niveau d’information sur le sujet n’est donc pas complet et espère donc vous avoir éclairé.
Quand à la capacité de traitement, il faut bien distinguer la « capacité autorisée » qui est de 138.000 tonnes d’après le permis obtenu en 2004, de la « capacité effective » de traitement qui est, je vous rejoins, inférieure à 100.000 tonnes à ce jour en raison de la configuration actuelle de l’usine.
Ceci oblige donc l’intercommunale, comme je vous le mentionnais dans mon précédent courriel, à devoir sous-traiter environ 10 à 15.000 tonnes de déchets à l’extérieur, ce qui représente déjà un surcoût pour notre collectivité (environ 1.500.000 € en 2013) !
Enfin, par rapport aux éléments financiers que vous évoquez dans le calcul du coût de traitement, je serai ravi d’analyser votre raisonnement si vous me le faites parvenir..."
P. Knaepen
Echevin
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