Le 5 aout, l'ICDI informe après analyse détaillée...
Evènement du jeudi 30 juillet 2015 de 22h20 à 22h35 (15min)
... cet évènement s’explique de par l’arrêt d’un ventilateur de tirage de la ligne 3. La ligne 2 n’a quant à elle pas été impactée.
Le ballon de la chaudière de la ligne 3 a atteint un niveau « haut », ce qui a provoqué par effet de cascade la mise en limitation du four 3 et l’arrêt de son ventilateur de tirage intermédiaire.
Du fait de l’arrêt du ventilateur de tirage intermédiaire qui a redémarré aux environs de 22h24, le four 3 a « refoulé » et la fumée produite s’est évacuée par les ouvertures du bâtiment.
Par ailleurs, le panache blanc observé est quant à lui constitué de vapeur d’eau provenant des soupapes de sécurité qui s’ouvrent afin d’éviter une surpression dans la chaudière.
En cas de niveau « haut » du ballon de la chaudière, la régulation réagit et permet de revenir à la normale sans provoquer la mise en limitation du four et l’arrêt de son ventilateur de tirage intermédiaire.Dans le cas présent, la vitesse de réaction de la régulation n’a pas permis de revenir à la normale. Pour votre parfaite information, un système de régulation plus rapide est en commande et sera installé courant septembre.
Evènement du samedi 1er août 2015 de 20h20 à 22h08 et de 23h13 à 23h20 (1h55min)
Ce second évènement résulte d’une coupure électrique généralisée du site ayant conduit à un « by-pass » et par conséquent à la fumée et à la vapeur d’eau observées.
En cas de coupure électrique généralisée, l’ « ilotage » est systématiquement tenté afin de pouvoir malgré tout continuer à fonctionner en autonomie.
L’ « ilotage » n’a cependant ici pas fonctionné et il n’a pas pu empêcher l’arrêt des deux lignes d’incinération et du traitement des fumées.
Du fait de cet arrêt général, les fumées s’évacuent par la « cheminée béton », une autre partie étant néanmoins « refoulée » et s’évacue par les ouvertures du bâtiment.
Comme expliqué précédemment, le panache blanc observé est quant à lui constitué de vapeur d’eau s’évacuant par des soupapes de sécurité qui s’ouvrent afin d’éviter une surpression dans les chaudières.
Un sifflement est caractéristique de l’évacuation de la vapeur d’eau par les soupapes de sécurité.
Après le rétablissement de l’électricité et les vérifications d’usage, l’ensemble de l’installation est progressivement redémarré et le traitement complet des fumées est à nouveau opérationnel en fonctionnement manuel à 22h08.
Enfin, le chef de quart procèdera à un « by-pass » entre 23h13 et 23h20 afin de pouvoir reprendre les commandes en fonctionnement automatique....
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